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1L’Immîdir (ou Mouydir) dans le Tidikelt* est une région nord-occidentale de l’Ahaggar*. Des recherches préhistoriques systématiques y ont été effectuées entre In Ekker et Arak, par une équipe hollandaise, dirigée par H.-P.-C. Haan (1), entre 1952 et 1953. H.-J. Hugot (attaché de recherches au CNRS, CRAPE-Alger) se joignit à elle pour prospecter le massif granitique de l’Adrar Tisseline (ou Tisseliline). Ils repérèrent des couloirs, des abris (taffoni) créés par l’érosion du granit, conservant des dépôts in situ remontant au Néolithique. Quelques uns fouillés autour de Méniet, à 10 Km au Nord Ouest de Hassi Méniet (25°N. et 4°20 E.), font l’objet du mémoire de H.-J. Hugot (1963, chap. III).

2« Il faut se représenter Méniet non comme un habitat isolé, mais comme un très important ensemble de sites d’occupation, rapprochés les uns des autres, parfois même se touchant... on hésite à parler de « village »...la notion... la plus appropriée serait sans doute... celle d’habitat dispersé » (p. 74). Pourtant l’auteur admet l’hypothèse d’un village (p.74). Il est vrai que plusieurs informations décisives manquent encore pour accréditer cette dénomination vraisemblable. L’auteur précise que les emplacements archéologiques repérés à Méniet se rattachent à deux séries topographiquement distinctes : « en effet, les foyers succèdent aux foyers sur la berge de l’ancien lac et ils sont doublés, dans le flanc de la montagne, par un certain nombre d’abris, à paléosols, où se retrouvent les mêmes industries, les mêmes mollusques, les mêmes graines fossiles. Cette montagne est le Djebel Guella, promontoire Nord Ouest le plus avancé de l’Adrar Tisseliline » (p. 74). On comprendra que les fouilles approfondies n’aient concerné que certains emplacements (Baguéna V) et que d’autres travaux plus étendus seraient à entreprendre, à l’avenir.

3Les prospections permettent de localiser certains sites de plein air, à l’ouest de l’Adrar Tisseliline, en relation avec les berges de l’oued Isfaoun (sites de Fahra, de Mostanfa, Hugot, p. 76, Fig. 24), et plus à l’ouest encore, loin des contreforts, d’autres abris près de N’Bibi (Hugot, p. 75), enfin les abris d’Arak, site A, au Sud (Hugot, p. 13 et 92).

L’abri

4En montagne, le secteur étudié en détail est connu sous l’appellation Méniet – Baguéna V. Dans l’abri, le dépôt, « témoin très aminci d’une couche plus importante » (Hugot, p. 79) avait une épaisseur variant entre 0,35 et 1,10m, il reposait sur un ensemble stérile, détritique, rougeâtre, issu de la désagrégation du granit. Au sommet, une fine pellicule indurée scellait les dépôts supérieurs.

5Aucune stratification visible ne permit d’opérer de subdivisions dans les sédiments. Pourtant quelques « interruptions dans l’occupation du site,...et des poches plus ou moins riches en industrie et en charbons... » furent notées (Hugot, p. 79). De nombreux prélèvements furent effectués (études pédologiques, carpologiques, palynolgiques et datations). Une coupe fut établie. Ce chantier conduit avec minutie, distingua une phase supérieure jusqu’à 0,40m, puis une phase moyenne jusqu’à 0,75m, enfin une phase inférieure atteignant un mètre de profondeur. Cet ensemble sédimentaire fut exclusivement rapporté au Néolithique.

Les documents

6On regrettera que les documents anthropologiques qui y furent découverts n’aient pas été stratigraphiquement précisés, ni intimement associés à l’un des trois contextes culturels retirés, ni même localisés précisément dans l’espace. Seule une photo, prise au moment de la découverte, montre des éléments crâniens brisés et le fragment d’une mandibule d’un individu Négroïde (Hugot, pl. XXIV). M.-C. Chamla précise en 1968, que le squelette découvert en 1956 est un adulte conservant une mandibule inférieure, deux dents du maxillaire supérieur et un fragment d’occipital. Les documents déposés à l’IFAN de Dakar ne firent jamais l’objet d’analyse (Chamla, p. 31). Cela est d’autant plus regrettable que d’autres individus Négroïdes furent ensuite découverts en Ahaggar, à Amekni par l’équipe du CRAPE du Pr. G. Camps et dans l’abri de Tamanrasset II, par J.-P. Maître en 1965. Ce sont les anthropologues M.-C. Chamla, (1968, p. 97-99) et P. Lefèvre-Witier (in Camps 1968) qui les étudièrent. M.-C. Chamla parvint à définir pour la première fois deux ensembles de sujets Négroïdes, les uns graciles, les autres robustes.

7On retiendra du mobilier de Méniet – Baguéna V qu’il correspond pour H.-J. Hugot à un seul ensemble cohérent et homogène dans sa composition, mais aussi abondant et diversifié. Celui-ci est suggestif d’occupations organisées, soit de longue durée, soit de très fréquentes réinstallations (sans hiatus documentaire), dans des environnements connaissant des conditions favorables à diverses altitudes, propices à de nombreuses activités : eau, herbage pour le pâturage, et mise en cultures probable des premières céréales.

8Mais nous pourrions aujourd’hui réexaminer autrement cet ensemble. Se peut-il que ce mobilier ne constitue qu’un unique contexte culturel figé comme Hugot nous le présente ? Ne pourrait-il pas s’agir d’unités successives d’occupations superposées (parfois en palimpseste ?) au contenu archéologique fondamentalement maintenu, unités qui se seraient graduellement modifiées au cours des occupations ? Une chronologie nuancée et continue aiderait à mieux percevoir, à l’avenir, l’évolution de cet ensemble. Précisons que ce contexte n’a bénéficié que d’une datation sur charbons, récemment calibrée à 2 sigmas (2) :

9– Méniet (sans réf. stratigraphique), SA 59, 5400 ± 300 BP, soit entre 4937-3536 cal BC.

10Cette réévaluation de la datation, paraît indiquer une phase d’occupation moins ancienne que celles d’Amekni* (Camps 1974).

11Nous présentons de bas en haut les datations sur charbons, calibrées à 2 sigmas (2) :

  • Amekni Niche, Mc 212, 8670 ±150 BP, soit 8225-7492 cal BC

  • Amekni 60-90cm, Gif 1222, 6800 ± 220 BP, soit 6201-5310 cal BC.

  • Amekni 30-60cm, Gif 464, 5500 ± 250 BP, soit 4926-3773 cal BC.

12Ce réajustement chronologique semblerait installer très tôt le faciès du Néolithique saharo-soudanais à Amekni. Rappelons que G. Camps (1997, EB., t. IV, p. 577-581) le considérait comme mieux représenté par le site d’Amekni, bien que Hugot l’ait antérieurement défini à Méniet – Baguéna V. Quoi qu’il en soit, d’autres recherches méticuleuses auront à éclaircir cet aspect ; ici nous valoriserons autrement la diversité culturelle mise en évidence par H.-J. Hugot.

13Il n’y a pas eu d’estimation quantitative générale du mobilier de Méniet – Baguéna V, mais des inventaires chiffrés des domaines représentés. Nous retiendrons que la quantité plus marquée de certaines catégories de documents, n’est significative que d’activités récurrentes (éclats bruts, éclats en quartz, éclats utilisés, éclats en schiste, nucléus, éclats de débitage, grattoirs, armatures de flèches bifaciales, matériel* de broyage, grains d’enfilage en test d’œuf d’autruche, poteries en fragments).

14Ce qui me paraît plus évocateur relève de la profusion et de la très grande diversité des autres documents, de leur état typologiquement net, qui fit clairement ressortir, me semble-t-il, l’indéniable originalité de ce faciès. De cette spécificité fortement affirmée surgit aussi le goût s.l. et l’intime fusion de caractères esthétique et symbolique de certaines productions (utilitaires ou non) qui touchent bien plus notre compréhension ; toutes ces créations ne sont pas que conventionnelles, nombreuses sont celles nées d’un art de vivre, d’un imaginaire que ces lieux grandioses suscitèrent, et qui portent et expriment à jamais la sensibilité de ces individus, leur marque, leur style, celui de leur faciès si harmonieusement façonné par cet espace granitique et ses ressources, issues d’une clairière arborée et assez humide du piémont de l’Ahaggar.

15H.-J. Hugot souligna surtout l’inadéquation des roches disponibles et je complète en insistant sur les fortes contraintes qu’imposèrent des matières premières lithiques peu aptes à la taille et que les tailleurs eurent à surmonter. En effet, quartz, schistes, bois fossile, roches volcaniques diverses -ex. rhyolite, phonolithe–, ne permirent pas au débitage lithique de répondre aux principes technologiques, classiques ailleurs, et que le silex imposa. Dans toutes les rubriques de l’industrie lithique examinées par Hugot, rien dans l’étude technique, ne parut typique, métriquement maîtrisé, typologiquement conforme, parce que son étude était conduite, je pense, dans une optique normée et conventionnelle, inadéquate ici me semble-t-il. Il en fut de même pour G. Camps avec l’équipement d’Amekni et pour J.-P. Maître avec celui de Tamanrasset II ; leur vocabulaire dut souvent recourir à des formules dépréciatives qui pourraient piéger à l’avenir un lecteur peu averti, en lui laissant croire que ces objets lithiques taillés sont à considérer comme vraiment mal venus, « grossiers, ou informes ou encore douteux ». Hugot avoue « l’extrême difficulté de raccrocher la plupart (des outils) d’entre eux à une nomenclature classique » (p. 81).

16En réalité, souligner comme d’évidentes approximations morpho-techniques les productions lithiques de Méniet – Baguéna V et d’Amekni, par référence à d’autres contextes culturels (constitués à partir du silex), me paraît relever d’une maladresse d’interprétation, d’une méconnaissance des propriétés des matières premières lithiques de cet environnement, enfin d’une méconnaissance des aptitudes de ces individus. Valoriser la spécificité instrumentale de ce mobilier lithique devra désormais passer par la valorisation d’une nouvelle gestuelle adaptée, insistant sur le résultat de difficultés et de contraintes habilement surmontées. J’aurais préféré qu’on soulignât plutôt l’ingéniosité des tailleurs, leur habile adaptation gestuelle. J’aurais aimé qu’on insistât sur les normes nouvelles des créations obtenues, sur l’apparition de nouveaux gabarits répondant à chaque pièce, dans sa catégorie, enfin, j’aurais plus encore apprécié qu’on expérimentât et analysât la tenue et la réactivité à la taille de chaque roche, à l’occasion d’une reproduction technologique des documents considérés comme peu typiques. On devrait à l’avenir, conduire en effet une recherche expérimentale prenant en compte tous les matériaux locaux, pour établir de nouveaux référentiels techno-typologiques.

17Dans la catégorie des armatures, je signalerai, l’absence des microlithes* géométriques et des microburins*, stricto sensu, mais mentionnerai la présence des petites flèches bifaciales. Parmi les grands instruments solides, appropriés aux découpes, j’indiquerai les grands racloirs denticulés, rectilignes ou convexes, les grattoirs, les outils composites sur quartz, tous outils fonctionnels fondamentaux. Parmi les haches et herminettes, la diversité des formes et des dimensions me frappe autant que les modalités techniques mises en œuvre, certaines pièces sont polies, d’autres ne sont que taillées, sans doute faut-il pressentir là des activités variées (hache à gorge, la première trouvée en contexte précis, associée à des haches dites « soudanaises », à d’autres petites haches dites « votives », herminettes taillées etc.). J’insisterai encore sur la rubrique des pièces diverses qui réunit tant de petits trésors finement modifiés, provenant de récoltes fortuites, faites lors de déplacements motivés (bâtonnet en quartz laiteux, petite pointe en onyx poli, cristaux prismatiques de quartz, petit polissoir en roche rouge dure, bâtonnet de schiste poli à angles vif, bracelet en pierre, perles en amazonite acquises par échange- etc.). En dehors du répertoire de l’utilitaire qui sera à chiffrer, voici comment se serait exprimé et conservé, quelques expressions du goût de ces Néolithiques pour la chose curieuse, brillante, naturelle et rare.

18La céramique est originale, abondante, souvent à l’état de fragments, à l’exception d’un vase. Les récipients se composent de formes sphériques, largement ornées d’impressions récurrentes, toujours élégamment disposées. Dans le décor on relève une grande diversité des motifs (décor au peigne, au coin, par impressions pivotantes, etc.) et une habileté dans les compositions non linéaires. Celles-ci ondulées (« wavy line », si typique des régions orientales nilotiques et méridionales de l’Aïr au Niger : site de Tagalagal, Roset 1983, 1987) ou en bandeau, montrent à quel point ce matériau plastique fut maîtrisé, au cours de la fabrication et de l’ornementation. Cette dernière étape fut conduite avec minutie par différentes mains potières qui manipulèrent avec aisance, sans repentir ni maladresse, cette généreuse glaise des bords du lac. L’art maîtrisé de l’argile a produit ici une vaisselle volumineuse et variée. Les reconstitutions confirment cette diversité (vases à fond rond, à col et goulot verseur, qui sont alors de grands récipients, ou des marmites ; à fond plat, il s’agit d’écuelles ou de jattes), toutes ces morphologies sont sans éléments de préhension, à l’exception d’une céramique entière découverte par Mme Hanje Haan, Hugot (p. 150, pl. XX), déposée actuellement au Musée du Bardo à Alger).

19La faune consommée serait de caractère soudanais, d’après C. Arambourg, elle proviendrait de battues à défaut d’élevage (non attesté, ce point reste à confirmer), elle comprendrait un petit bovidé et un caprin. Mais on note aussi le cobe, l’oryx, le grand buffle Homoioceras antiquus désigné aujourd’hui comme Syncerus antiquus et diverses espèces de bords de mares ou de plans d’eau (grenouilles, poissons, tortues, rongeurs, reptiles etc.), qu’une nouvelle étude approfondie insèrerait mieux dans des biotopes, des saisons et dans des cortèges plus expressifs d’environnements variés, fréquentés et exploités à dessein. Rappelons qu’Amekni n’a pas livré de faune domestique, mais quelques ossements d’Ammotragus lervia et d’Homoioceras antiquus.

20Le traitement de l’os a fait l’objet de productions nombreuses, originales et rares, mais rien n’atteste un réel travail organisé sur place, pas d’enclume, ni de déchets de taille (du moins dans le contexte recueilli). Après aménagements typés et polissage soigné, les instruments en os correspondent sans hésitation à des poinçons divers, des peignes, destinés semble-t-il au décor des céramiques, un hameçon, un harpon (Camps-Fabrer 1966).

21Colorants et objets de parure (prophylactique) abondaient aussi ; il s’agit d’ocre rouge en bâtonnets, de nodules blancs, roses, d’oxyde de manganèse, de barres de talc « dont l’emploi peut être associé à celui des colorants pour former des fonds de teint » (Hugot, p. 120). Les perles en test d’œuf d’autruche perforés et calibrés, auraient été produites à l’aide d’un polissoir à rainures (non recueilli dans ce site) ; une grosse perle en amazonite (objet rare et exogène) fait aussi partie de cette catégorie.

22Les mollusques identifiés par M. F. Llabador étaient abondants à Méniet – Baguéna V. (Hugot, p. 153-154) ; il s’agit de lamellibranches et notamment de Mutela nilotica Caillaud var. elongata Somerby. Ces grandes valves pourraient avoir servi de cuillères. Une coquille marine non déterminable aurait aussi été trouvée dans le foyer.

23Enfin l’exploration du domaine botanique s’est faite à partir de l’identification des macro-restes végétaux et des pollens provenant des trois horizons archéologiques définis (Hugot, p. 155-158), les résultats confirment parfois d’anciennes déterminations établies en d’autres endroits (Amekni) de l’Ahaggar.

  • Les d’arbres de l’horizon supérieur (0-0,40 m de profondeur) sont nombreux (Cupressacées, Cyperacées, Juniperus, Olea sp., Pinus halepensis, Quercus ilex, Zizyphus, etc.).

  • Ceux de l’horizon moyen (0,40-0,75 m) attestent le micocoulier* Celtis cf. australis. On relèvera surtout la présence d’une céréale (non précisée). Cette information majeure, peu souvent reprise, contrairement à celle d’Amekni (Pennisetum), mérite d’être soulignée et il conviendrait de la valoriser (sur le plan comportemental) en envisageant à l’avenir d’autres investigations conduites dans d’autres emplacements de Méniet.

  • L’horizon inférieur (vers 1m de profondeur) comprend Celtis cf. australis, Cupressacées, Pinus halepensis, Quercus ilex, des graminées, ombellifères, etc.

Conclusion

24En territoire granitique, on doit à une érosion favorisant le creusement naturel des boules rocheuses détachées d’un massif, la formation d’anfractuosités, de niches et de couloirs. Observés à différents paliers altitudinaux des piémonts, ces espaces protégés furent recherchés par les hommes durant l’Holocène. Des semi-nomades-pasteurs ( ?) -Négroïdes vinrent s’y installer, fréquenter des plans d’eau et développer des activités de collectes au moins, dont certaines en relation avec des céréales ; rien encore ne permet d’envisager qu’elles furent mises en culture. Leur présence intentionnelle restera à confirmer. Dans le verdoyant paysage boisé que les déterminations suggèrent, les arbres occupent pentes et sommets à l’entour, mais auprès des eaux dormantes et vives un paysage ombragé se dégage plus vraisemblablement composé de pins et de micocouliers.

25Les informations préliminaires qu’apportent Méniet – Baguéna V contribuent déjà à éclairer notre connaissance du passé de cette région, mais elles pourraient à l’avenir (avec la reprise de nouveaux travaux) définir le genre de vie du Néolithique saharo-soudanais.

26Compte tenu du cadre documentaire récemment esquissé dans l’Acacus voisin, en Libye tassilienne (Garcea 2004, Mercuri 1999, 2001 et Mercuri and Garcea 2003), je suggère d’envisager comme probable à Méniet, l’adoption d’un comportement pastoral particulièrement attentif instituant l’assujettissement de bovins et de caprins (sous réserve d’une réévaluation de la documentation faunique), ainsi que des dispositions spéciales à l’égard de tous les végétaux (des plantes annuelles notamment) et des céréales en particulier (documentation à accroître et à réévaluer).

27Si la production intentionnelle de ces nouvelles ressources alimentaires était ultérieurement confirmée et à nouveau datée vers le Vè millénaire cal BC (dernière période assez humide d’un épisode climatiquement compatible), alors, dégagerions-nous de cette double maîtrise d’une subsistance quotidienne, les arguments décisifs d’une Néolithisation bien engagée ayant même atteint un niveau d’interdépendance et d’équilibre, exceptionnels en territoire saharien, non désertique, comme dans l’Acacus pastoral de la Libye tassilienne. Une recherche multidisciplinaire reste à conduire.

28Note : Les datations ont été calibrées grâce au programme CALIB 5.0.1 (Stuiver, Reimer 1993), avec le module IntCal04, pour les échantillons terrestres.

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Bibliography

On consultera la bibliographie présentée par H.-J. Hugot, 1963, p. 187-201.

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References

Bibliographical reference

C. Roubet, “Meniet”Encyclopédie berbère, 31 | 2010, 4860-4868.

Electronic reference

C. Roubet, “Meniet”Encyclopédie berbère [Online], 31 | 2010, document M89, Online since 08 October 2020, connection on 18 April 2024. URL: http://journals.openedition.org/encyclopedieberbere/559; DOI: https://doi.org/10.4000/encyclopedieberbere.559

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